La descente alimentaire consiste à passer progressivement d’une alimentation « normale » ou habituelle à une privation totale d’aliments solides, autrement dit, à un jeûne. Elle permet de préparer le corps en douceur à manger moins, mais surtout, elle élimine progressivement les aliments les plus toxifiants pour anticiper l’effet détox du jeûne. En supplément de ce protocole de descente alimentaire, il est également conseillé d’effectuer une purge intestinale la veille du jeûne. Ces pratiques permettent de démarrer en douceur la restriction alimentaire et de limiter les potentiels effets secondaires désagréables du jeûne.
Comment bien négocier la descente alimentaire ?
La descente alimentaire consiste à enlever progressivement un certains nombres de denrées de son alimentation. Elle s’effectue sur le même nombre de jours que le temps de jeûne : par exemple, pour un jeûne d’une semaine, la descente alimentaire commence 7 jours avant le début du jeûne (3 jours pour un jeûne d 3 jours, 10 jours pour un jeûne de 10 jours, etc.). Lisez cet article pour connaitre toutes les étapes pour bien jeûner.
Supprimer les aliments dans un ordre précis
On enlève d’abord les aliments les plus acidifiants, toxifiants et encombrants pour le système digestif, mais aussi le système nerveux. Selon les personnes, cette étape peut déjà représenter une détox importante et une excellente occasion d’apprendre à manger plus sainement. Pour avoir la vue sur l’ordre à suivre, regardez cette infographie de la descente alimentaire.
De 7 jours à 4 jours avant le jeûne (J – 7 à J – 4)
Au début de la descente alimentaire, on commence par supprimer tous les excitants (alcool, thé, café, chocolat, sucre, piment), les fritures et les protéines animales (viande, poissons, œufs, produits laitiers) et à baisser sérieusement sa consommation de sel.
Ces petits plaisirs et ces addictions mises de côté, on va pouvoir se consacrer à tout ce qui reste (savourez les bien, cela ne va durer que quelques jours) et que l’on va consommer en priorité :
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- des légumes+++ sous toutes les formes (cru, cuit, en jus frais) ;
- des aromates en quantité (persil, ciboulette, basilic…) et des épices douces (curcuma, cannelle, cumin, muscade…) ;
- des céréales complètes ou demi complètes (diminuer à supprimer la consommation de blé et remplacer par riz, quinoa, sarrasin, millet), pomme de terre vapeur ou patate douce, graines germées ;
- des légumineuses (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots rouges et blancs, soja) ;
- des fruits ;
- assaisonner avec du jus de citron et des huiles de première pression à froid ;
- cuisiner des aliments frais et de saison ;
- boire de l’eau peu minéralisée en quantité (filtres à osmose inverse ou résidus secs à 180°C inférieurs à 150 mg/l, type Mont Roucous) et des tisanes. Si besoin de saveur amère : chicorée ou « café » de céréales torréfiées (type Yannoh)
3 jours avant le jeûne (J – 3)
Il ne reste plus que trois jours avant l’arrêt des aliments solides : il est temps de supprimer les légumineuses, c’est-à-dire les protéines végétales.
2 jours avant le jeûne (J – 2)
Vous aviez déjà supprimé les céréales blanches raffinées de votre assiette, il est temps à présent de supprimer les céréales complètes. Il ne reste donc plus par élimination que les fruits, les légumes et quelques condiments.
La veille du jeûne (J – 1)
La veille du jeûne, normalement, vous êtes prêt.e à faire le vide dans votre système digestif. Il est encore possible de consommer uniquement des légumes et/ou des fruits, constitués d’eau en grande majorité, de s’hydrater abondamment. Il est également possible de faire une journée de mono-diète (consommer une seule sorte de fruit ou de légume au choix, cru ou cuit selon votre goût) ou de jus de légumes.
La descente achevée, le jeûne à proprement parler commence : il vous reste encore un petit détail à régler : purge intestinale ou non ? Pour avoir toutes ses informations sous les yeux, téléchargez la préparation au jeûne au format PDF.
Bonjour,
tout d’abord, veuillez excuser ma réponse bien tardive, je n’avais pas vu votre commentaire. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, voici mes propositions :
on peut consommer les fruits secs comme les fruits frais jusqu’à la veille du jeûne, lorsqu’il s’agit réellement de fruits (abricots, figues, mangues etc.). A savoir, que les fruits secs sont souvent mieux digérés lorsqu’ils ont été réhydratés au préalable (par exemple trempés dans l’eau une nuit). Ceci dit, peut être que votre question inclut également les graines oléagineuses (noix, noisettes, amandes etc.). Vous pouvez les arrêter 2 ou 3 jours avant de commencer le jeûne. Merci pour cette question!
Bonjour et merci pour ces précieuses informations !
Je m’interroge concernant les fruits SECS. Jusqu’à quel jour de la descente peut on continuer à en consommer ?
Merci d’avance ! 😊