Les 5 étapes pour optimiser un jeûne de 7 jours

7 Mai 2021

Jeûne accompagné en groupe

Vous aimeriez faire un jeûne de 7 jours, mais vous hésitez à vous lancer ? Vous souhaitez partager ce moment avec des personnes plus expérimentées ? Nous vous invitons à vivre une semaine de jeûne en groupe, dans un cadre sécurisant, au cœur des Alpes-de-Haute-Provence. Rejoignez-nous !

Un jeûne de 7 jours, pour apporter tous ses bienfaits, nécessite une préparation rigoureuse. La recette du succès d’une bonne détoxification consiste à respecter les 5 étapes importantes du jeûne :

  • la préparation mentale,
  • la descente alimentaire,
  • la purge intestinale,
  • la semaine de jeûne,
  • la remontée alimentaire.

Nous aurions tort de négliger ces moments annexes, avant et après le jeûne, car ils sont aussi importants que le jeûne lui-même. Nous insistons sur l’importance d’une bonne préparation physique et mentale lorsque des jeûneur.euse.s novices, qui ne sont pas habitués à pratiquer le jeûne, s’inscrivent à nos séjours de jeûne.

 

Première étape d’un jeûne de 7 jours : la préparation mentale

 

Faire un jeûne de 7 jours est une aubaine pour votre corps et votre vitalité. Tenir plusieurs jours sans manger est un effort, mais pas une épreuve. Tout le monde ne vit pas un jeûne de 7 jours de la même façon, surtout si c’est la première fois. En jeûnant pendant une semaine entière, vous serez confrontés à vos limites psychologiques, à votre rapport émotionnel à la nourriture et au manque : un voyage passionnant au centre de vous-même !

Dans nos séjours de jeûne acccompgné, nous insistons toujours sur l’importance du choix et du plaisir qui permettent de s’engager sainement dans un jeûne prolongé. Que le jeûne soit un effort ou un défi ne pose pas de problème, mais si la privation alimentaire devient une épreuve, alors c’est contre-productif. Soyez un.e jeûneur.euse serein.e.

Pour certains, jeûner est habituel. Rappelons que le Carême ou le Ramadan sont des formes de jeûne rituel intégré dans nos cultures. D’autres se sont déjà habitués à des jeûnes courts comme le jeûne intermittent ou le fasting avant de se lancer dans un jeûne plus long. Pour celles et ceux qui n’ont jamais expérimenté de diète prolongée, un bon mental sera donc important pour décrocher de vos habitudes alimentaires.

Une bonne préparation mentale est, en effet, essentielle. Pour surmonter les moments difficiles du jeûne, posez-vous les bonnes questions avant de commencer le jeûne, surtout si vous redoutez ce séjour :

  • Ai-je vraiment envie de faire un jeûne ?
  • Pourquoi je veux faire un jeûne d’une semaine ?
  • Est-ce que je fais vraiment ce jeûne pour moi ?
  • Suis-je prêt.e à faire un jeûne de 7 jours ?
  • Ai-je le temps disponible pour moi-même ?

 

Interroger ses motivations pour faire un jeûne de 7 jours

 

Le jeûne est en effet bien souvent un effort, mais il ne doit en aucun cas être une torture. Soyez clair.e.s sur ce qui le motive. Vous pourrez vous remémorer vos objectifs de départ si certains moments sont difficiles à vivre. Soyez très clair.e sur vos objectifs, faites le tri et, au besoin, listez-les sur une feuille de papier. Vérifiez avec vous-même les bonnes et les mauvaises raisons de faire un jeûne. Tenir un cahier de bord avant et pendant le jeune est également une forme d’encouragement qui vous aidera à garder la vue sur vos ressentis et le sens de ce que vous êtes en train de faire pour votre corps : n’hésitez pas à noter toutes vos remarques.

Le jeûne peut avoir différents effets psychiques : chez certain.e.s il y a un affaiblissement qui ralentit la pensée (qui peut même être apaisant en cas d’hyperactivité cérébrale), mais pour d’autres, le jeûne peut aussi aiguiser le mental.

Ne cédez pas à un effet de mode. Ne jeûnez pas pour faire plaisir à quelqu’un ou pour l’accompagner. Jeûnez uniquement si vous en ressentez le besoin.

 

Tester le jeûne intermittent avant de jeûner une semaine

 

Si vous êtes réticent.e ou si vous craignez de vous lancer dans un jeûne long, et si notamment vous n’avez jamais fait de jeûne de 7 jours, renseignez-vous sur le jeûne intermittent. Le jeûne séquentiel ou fasting, est une première approche du jeûne qui peut vous permettre notamment de vous détacher de la peur de se priver de nourriture.

Pour vous mettre dans le bain, imaginez les menus quotidiens de votre descente et de votre remontée alimentaire. Choisissez les aliments sains que vous préférez, composez des menus « gourmands » et allez faire des courses. Vous prendrez alors possession de votre cure, et psychologiquement, vous aurez hâte de commencer.

 

Se donner du temps : jeûner pour soi

 

Il est conseillé de faire un jeûne de 7 jours par an. Voyez le jeûne comme un cadeau que l’on s’offre à soi-même, comme un voyage ou des vacances. Prévoyez le temps nécessaire pour ne vous occuper que de vous.

Enfin, si vous ne parvenez pas à tenir une semaine sans manger, arrêter au bout de 3 jours n’est pas un échec. Faites une remontée alimentaire plus longue pour offrir à votre système digestif un effet détox agréable et purifiant. Un jeûne partiel peut être recommandé pour certaines contre-indications au jeûne prolongé. Vous pouvez également commencer par jeûner 3 jours.

Une question, une remarque ou un témoignage ? N’hésitez pas à commenter nos articles et à nous faire des retours : nous avons besoin de vous pour toujours améliorer la qualité de nos informations et vous apporter des outils pour une autonomie santé satisfaisante. Partagez vos avis !

 

Deuxième étape : la descente alimentaire va préparer votre corps pour jeûner une semaine

 

Faire un jeune d’une semaine ne signifie pas s’arrêter de manger du jour au lendemain. Si certain.e.s le font sans problème, d’autres peuvent ressentir un certain nombre de désagréments : maux de tête, acidose, fatigue, nausées, etc. Il existe différents protocoles de descente alimentaire précédant un jeune de 7 jours. Le protocole que nous vous proposons permet de démarrer la restriction alimentaire en douceur et de limiter les potentiels effets secondaires désagréables du jeûne sur votre organisme.

 

Comment faire la descente alimentaire ?

 

Pendant la descente alimentaire, vous allez enlever progressivement certaines denrées alimentaires de votre alimentation. Notamment celles qui sont habituellement les plus nocives pour votre santé : le sucre, le café, l’alcool, le chocolat, le piment, mais également la surconsommation de protéines animales et de sel. La descente dure le même nombre de jours que le temps de jeûne : elle sera donc de 7 jours pour un jeûne de 7 jours.

Dans un ordre précis, vous allez donc changer progressivement votre alimentation normale, et supprimer certains aliments de vos menus quotidiens  :

  1. les excitants, les fritures et les protéines animales
  2. les légumineuses
  3. les céréales
  4. les huiles, les aromates, les assaisonnements

Voilà pour tout ce qu’on supprime progressivement, mais pensez à tout ce qu’on peut encore manger ! C’est en vert sur le tableau ci-dessous :

 

Les 4 premiers jours de la descente alimentaire, vous pourrez :

  • manger beaucoup de légumes (cru, cuit, en jus frais, graines germées) et de fruits entiers, cuisinez de préférence des aliments frais et de saison,
  • assaisonner avec des aromates (persil, ciboulette, basilic…) et des épices douces (curcuma, cannelle, cumin, muscade…), du jus de citron et des huiles de première pression à froid,
  • continuer à manger des céréales, mais exclusivement complètes ou demi complètes (diminuer à supprimer la consommation de blé et remplacer par riz, quinoa, sarrasin, millet), pomme de terre vapeur ou patate douce,
  • savourer des légumineuses (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots rouges et blancs, soja),

Puis vous arrêterez de consommer des légumineuses, puis les céréales.

Le 7ᵉ jour de la descente alimentaire, votre dernier repas sera exclusivement constitué de fruits et légumes, de bouillon de légumes non-salé, sans épices ou aromates ou de jus de fruits.

Hydratez-vous abondamment. Si c’est possible, essayez de boire de l’eau peu minéralisée (filtres à osmose inverse ou résidus secs à 180 °C inférieurs à 150 mg/l, type Mont Roucous), de la tisane, et éventuellement de la chicorée ou du « café » de céréales torréfiées (type Yannoh), si la saveur amère vous manque. Notez que certaines tisanes permettent de mieux détoxifier.

Il est également possible de faire une journée de mono-diète (consommer une seule sorte de fruit ou de légume au choix, cru ou cuit selon votre goût) ou de jus de légumes.

 

Troisième étape : la purge intestinale est-elle indispensable à la préparation du jeûne ?

 

La purge intestinale permet de limiter les effets secondaires du début de jeûne et la sensation de faim. Elle facilite donc l’entrée dans le jeûne. Elle est conseillée, mais il est possible de s’en passer. Si vous êtes réticent.e à cette pratique, consultez notre article sur la purge avant le jeune.

La purge inaugure l’entrée dans le jeûne. Il est conseillé de faire une purge intestinale la veille, en fin de journée, après le repas du soir ou le matin du premier jour de jeûne. Vous ne mangerez donc plus rien après vous être purgé.

 

Nigari, chlorure de magnésium, hydrothérapie du côlon : choisir un purgatif

Le nigari et le chlorure de magnésium sont des purgatifs. Dilués dans de l’eau, vous pourrez les boire selon les dosages suivants :

  • 2 cuillères à soupe de nigari dans 1/2 litre d’eau, vous le trouverez en boutique bio,
  • un sachet de 20 g de chlorure de magnésium dans 1/2 litre d’eau (en pharmacie).

Buvez le demi-litre de purgatif d’une traite. Faites des pauses entre les verres et détendez-vous : le goût très spécial de cette « boisson » est parfois difficile à supporter.  Ajoutez du jus de citron dans la bouteille, mettez-la au frigo, le goût amer/salé en sera atténué. Buvez beaucoup d’eau après cette purge : les sels de nigari ou le chlorure de magnésium accroissent le travail des reins.

Le nigari et le chlorure de magnésium sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale (qui est également une contre-indication stricte du jeûne) ou de fragilité rénale connue. En remplacement, il est possible de faire des lavements intestinaux ou une hydrothérapie du côlon avec un professionnel formé à cette technique et équipé.

 

Les joies de la vidange intestinale

 

La vidange intestinale démarre entre 30 minutes et une heure après avoir bu le purgatif pour les personnes qui ont un transit rapide en temps normal, de quelques heures à une nuit pour les personnes à transit lent. Pour activer le péristaltisme (le mouvement intestinal), vous pouvez faire de la gym, du yoga ou de la marche. Tenez-vous près des toilettes. Pour en savoir plus, lisez notre guide du lavement intestinal.

 

Quatrième étape : le jeûne en lui-même

 

Paradoxalement, nous n’allons pas nous étendre sur cette étape dans cet article. Le jeûne à proprement parler ne représente finalement qu’un tiers d’une bonne détox et sa « réussite » tient principalement à sa préparation et à l’étape suivante qui correspond à la reprise alimentaire.

S’il est possible de faire un jeûne hydrique, en ne buvant que de l’eau, nous conseillons cependant, en particulier pour un premier jeûne, de pratiquer le jeûne de type Buchinger (jus de légumes) ou de boire des bouillons de légume sans sel et sans épices.

Reste ensuite à organiser sa journée et ses activités en fonction de son état physique et mental. Tout est possible pendant un jeûne, certaines personnes ressentent un regain d’énergie et d’autre se sentent épuisées. Ce qui compte, c’est d’écouter son corps et ses besoins. Si un minimum d’exercice physique facilite l’élimination des toxines, ne culpabilisez pas si vous préférez rester couché sans rien faire.

Pour éviter de tourner en rond à l’heure des repas, programmez-vous des moments de « nourriture » spirituelle, comme la méditation, allez marcher, prenez un bain ou prévoyez tous simplement de regarder un bon film. Dans nos séjours de jeûne, nous proposons par exemple des ateliers de naturopathie ou d’auto-massage, des séances de yoga ou de Qi Gong. Les horaires des repas sont fortement ancrés dans les habitudes : trouvez une activité attrayante pour ne pas penser à manger. Imaginez de nouvelles routines ou tout simplement, sortez de vos habitudes et surprenez-vous.

 

Cinquième étape : après une semaine de jeûne vient la remontée ou la reprise alimentaire

 

Rompre le jeûne est un moment important. Il ne faut pas sous-estimer cette étape essentielle : elle permet de prolonger les efforts du jeûne avant de reprendre une alimentation normale. Gardez à l’esprit que votre métabolisme a changé, depuis ces deux semaines. Vous avez réussi à éliminer les toxines, évitez de reprendre trop vite de mauvaises habitudes alimentaires : jeûner c’est aussi changer son hygiène de vie.

La reprise alimentaire est plus difficile en termes de tentation : il ne s’agit pas de se jeter sur la nourriture et de gober tout ce qui vous a manqué pendant le jeûne. Il est conseillé de réintroduire doucement les aliments. Le plus difficile va être de résister aux injonctions du mental qui veut vite retrouver sa routine habituelle et aux exigences du corps que veut refaire ses réserves.

La remontée alimentaire s’effectue dans l’ordre inverse de la descente alimentaire et sur la même durée, soit une semaine dans le cas d’un jeûne de 7 jours. Prendre le temps de la remontée alimentaire permet de relancer en douceur l’activité digestive et d’optimiser les effets du jeûne. C’est une étape très importante qui sera souvent évoquée par le naturopathe ou le nutritionniste pendant un jeûne accompagné.

 

Pour un jeûne de 7 jours comptez 3 semaines de détox

 

Pour profiter pleinement des bienfaits du jeûne de 7 jours, comptez en réalité 3 semaines de détox. Idéalement, deux semaines de restrictions alimentaires douces (descente puis remontée) entourent une semaine de jeûne. Ce timing n’est pas une obligation, mais une optimisation.

Si vous êtes sensible au niveau digestif, une descente et une remontée alimentaire bien gérées vous éviteront de subir de grosses douleurs de ventre, des vertiges ou des nausées… Dans tous les cas, profiter d’une période de jeûne, c’est s’offrir un vrai moment pour soi et sa santé… Soyez donc à l’écoute de votre corps et respectez vos besoins.

Pour mieux vous représenter l’ensemble de la pratique du jeûne, nous mettons à votre disposition le programme complet d’un séjour de jeûne, accompagné ou non.

11 Commentaires

  1. Marion Henry

    Bonjour, il est difficile de vous répondre sans vous connaître : est-ce votre premier jeûne? Est-il réellement nécessaire de prolonger ce jeûne ? Quel est votre état de santé global?… En effet, en fonction des réponses à ces questions, peut être que le moment est venu de rompre ce jeûne en respectant les étapes de la remontée alimentaire (qui permet de poursuivre la détox). Selon votre vitalité et votre immunité, le fait de jeûner avec le Covid peut vous affaiblir. Observez attentivement vos besoins et vos possibilités.

  2. Isabella Mars

    Bonjour
    Je suis en jeûne hydrique depuis cinq jours. Ayant attrapé le Covid j’en ai profité pour jeûner. Jusqu’à aujourd’hui tt allait bien mais ce soir j’ai une grosse envie de manger et je ne sais pas comment calmer ça ! D’autant qu’ayant perdu le goût et l’odorat ça n’a aucun intérêt de remanger?? SOS QUELS SONT VOS CONSEILS POUR TENIR BON ?

  3. Marion Henry

    Bonjour,
    peut-on boire du thé ou du café pendant un jeûne? Du point de vue naturopathique, la réponse est claire : pas de thé ni café en jeûne. Ceci car ces boissons génèrent un certain nombre de toxines et elles sont plus ou moins acidifiantes (plus pour le café et un peu moins concernant le thé, surtout le thé vert). Or, le jeûne est une occasion pour éliminer une partie de ces toxines acides stockées dans les tissus. De plus, ce sont des boissons excitantes (ici encore, plus ou moins selon les boissons) qui nous permettent de « tirer sur la corde », de masquer la quantité d’énergie dont on dispose réellement. Il se trouve que le jeûne permet un repos profond, physique et psychique, qui amènera dans un second temps un regain de vitalité. Aussi, à mon sens, il est important de laisser le corps reconstituer ses forces à son rythme propre. Enfin, le jeûne peut être une occasion que l’on s’offre pour rompre avec des automatismes, des routines, voire des addictions (sucre, alcool, café, fromage etc).
    Ceci dit, les réponses que vous avez pu lire peuvent être contradictoires car thé et café ont également des points forts : ils sont riches en antioxydants et surtout (du point de vue du jeûne), ils ont un effet coupe faim. A mon sens, vous pouvez bénéficier de ces points forts tout le reste de l’année (avec modération), un temps de rupture de 3 semaines une ou plusieurs fois dans l’année est toujours bienvenu.

  4. razel

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour vos articles.
    J’ai vu le commentaire pour les tisanes.
    J’ai essayé de me documenter mais les réponses sont floues concernant la consommation de thé et de café pendant le jeûne, pouvez vous me donner votre avis svp?

  5. Marion Henry

    Bonjour, c’est possible de prendre un temps de jeûne plus long à condition que cela reste un jeûne de prévention, c’est-à-dire que vous n’avez pas de problème de santé. Si ce n’est pas le cas, vous devez en parler avec votre médecin traitant et décider ensemble de ce qui est possible pour vous. Par ailleurs, si vous faites ce jeûne plus long au mois de novembre, veillez à habiter dans un lieu facile à chauffer. On est plus frileux en jeûne. Si vous sentez qu’il fait trop froid et que vous êtes gêné ou affaibli, basculez sur une monodiète d’aliments chauds (légumes verts, carottes, monodiète de riz complet etc de nombreuses possibilités existent). Belle expérience à vous!

  6. Sébastien Yvon

    Bonjour,
    J’ai essayé un jeûne progressif de 5 jours début septembre. C’était surtout un challenge personnel, sans volonté de maigrir par exemple mais plutôt de me débarrasser des toxines … Il n’y a eu que le vendredi qui n’a été que liquide à l’eau. Cela m’a bien plu 🙂 Puis-je en essayer un plus long, de 7 jours comme celui expliqué ci-dessus, fin novembre par exemple ? Merci d’avance de votre retour.

  7. Marion Henry

    Oui, on peut boire des tisanes pendant un jeûne.
    Ce que l’on appelle le jeûne hydrique est dans sa version la plus classique, à l’eau seule.
    Mais vous pouvez faire le choix d’étoffer le jeûne avec des tisanes que vous pouvez choisir en fonction de vos besoins. Adoucissantes des muqueuses avec de la mauve, du plantain et du calendula par exemple, drainantes avec du romarin et de la verge d’or, relaxantes avec du tilleul et du basilic… Vous pouvez aussi utiliser des épices douces qui réchauffent : cannelle, cardamome… ou des mélanges tout fait comme le Chaï doux, la tisane du jeûneur etc. Vous pouvez prendre conseil auprès de votre boutique bio préférée. Si vous choisissez de boire des tisanes, soyez attentif à boire également de l’eau plate. Vous pouvez la boire chaude si le besoin de se réchauffer se fait sentir.

  8. Flo

    Est ce qu’on peut boire des tisanes pendant le jeune ?

  9. Weber

    Bonjour
    Très bien expliqué il y a pas de raison que ça ne fonctionne pas c’est mon premier jeûne
    Je vais suivre à la lettre toutes ces recommandations
    Merci à tous et à toutes qui ont déjà vécu et fais le jeûne

  10. Marion Henry

    Bonjour,

    vous pouvez bien sûr interrompre puis reprendre.
    Les effets ne seront cependant pas les même que pour un jeûne continu de 7 jours puisque vous allez interrompre le processus de cétose en cours. Une possibilité serait de reprendre pendant le we avec une alimentation de type cétogène. C’est-à-dire en consommant des légumes verts pauvres en glucides (essentiellement légumes feuilles) et des aliments gras : oléagineux type amandes et noix, du lait de coco et de bien arroser vos légumes avec de l’huile de qualité (bio et première pression à froid).
    Attention aux quantités consommées : ne mangez pas en trop grande quantité.
    Soyez à l’écoute de vous même également, peut être qu’après ces deux jours de reprise vous ne souhaiterez pas reprendre le temps de jeûne strict. Respectez-vous si c’est le cas et mettez plutôt l’accent sur une reprise alimentaire douce qui vous permettra de prolonger le processus de détox.
    Bonne reprise!

  11. Ana

    Bonjour,
    Je voudrais vous poser une question.
    Après avoir essayé le jeûne pour la première fois en septembre dernier, lors d’un stage animé par un naturopathe, je fais actuellement un jeûne à la maison. J’en suis au 4eme jour.
    Pour des raisons familiales, il me sera difficile de continuer ce we. Je voudrais savoir si je peux reprendre le jeûne après deux jours de reprise alimentaire ou si tout doit être arrêté et je devrais recommencer une autre fois pour atteindre les 7 jours de jeûne conseillés.
    Merci de votre réponse.

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