Nous sommes physiquement prédisposés à jeûner. En effet, cela fait seulement quelques décennies que les réfrigérateurs et placards de nos sociétés industrielles sont gorgés de nourriture en toutes saisons. Il y a peu, des temps de disettes alternaient avec des périodes d’abondance alimentaires. Nous sommes donc physiologiquement adaptés à des périodes de restrictions alimentaires.
Le fait de jeûner est « à la mode » car on comprend maintenant scientifiquement les mécanismes physiologiques qui nous permettent de jeûner et les bénéfices santé abondants que procurent ces temps de restrictions alimentaires.
Les temps de jeûne font également partie de nombreuses traditions spirituelles, car ils sont des moments d’intériorisation et de dénuement. Des temps d’allégement physique et psychique qui permettent de se recentrer.
S’accorder un moment de jeûne, c’est faire un pas de côté par rapport à nos zones de déséquilibres :
- excès de nourriture, de sucre, d’alcool, d’excitants, de graisses industrielles, de protéines animales, d’additifs alimentaires…
- excès d’agitation mentale
- emploi du temps surchargés, rythmes frénétiques
- émotions non digérées que l’on ne prend pas le temps d’assimiler
- manque de sommeil
- manque d’oxygénation
- perte de sens
Les rythmes et les contraintes de la vie moderne nous éloignent bien souvent de nos besoins fondamentaux. Un moment de jeûne permet de se reconnecter à soi et à son corps.
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